Tasnim Alami-Laroussi a été, en février dernier, l’invitée de l’émission Pour votre information de TV 609 Laval. Elle s’est exprimé sur l’importance et la pertinence des cliniques dentaires communautaires et comment ce concept peut bien des gens dans le besoin.
En répondant à la question « pourquoi une clinique dentaire communautaire à Laval? », Tasnim Alami raconte qu’elle une enfant lavalloise et à « commencé sa pratique de dentiste à Laval. « Nous avons tout de suite réalisé, moi et mon conjoint, qu’il y avait vraiment des besoins au niveau des jeunes à Laval. Autant pour des enfants avec des besoins particuliers puis aussi des enfants de milieux défavorisés. Donc, dans nos pratiques, on voyait qu’il y avait beaucoup de carie et beaucoup d’enfants anxieux qui allait au dentiste Tout un défi. Alors, on a dû penser à une solution pour les recevoir ».
Dre Alama rappelle que la santé dentaire « fait partie d’une santé générale » et c’est une pratique intégrée à des habitudes de vie c’est pourquoi on est « très limitée dans une perspective de clinique conventionnelle où on est toujours axé sur le soin ».
Pour elle, le patient devrait vivre une expérience plus complète. Il devrait avoir un suivi plus approfondi. Établir une sorte de programme d’éducation dentaire liée à l’hygiène, au mode de nutrition et aux pratiques quotidiennes de tout un chacun. « C’est là où est-ce qu’on s’est dit : tout jeune, c’est là où est-ce que toute la dimension de confiance d’éducation est plus déterminante pour leur vie [la vie des enfants]. Qu’on devait vraiment trouver une solution à ce pallier-là ».
En plus de traiter des enfants avec des besoins particuliers, Sourires Solidaires offre des soins aux enfants de familles issues de milieux défavorisés.
« Souvent, ces gens-là on les retrouvait dans nos cliniques d’urgence parce qu’ils n’ont pas le choix. Ils ont des abcès, ils ont de la douleur, donc c’est là le concept de communautaire était vraiment très important de pouvoir collaborer avec le milieu. Avoir des partenaires de préventions, mais aussi d’avoir des partenaires qui sont vraiment au fait de la situation, comme les organismes communautaires », précise Tasnim Alami-Laroussi
